Vous devez connaître les cotylédons !

Peu d’entre nous on déjà entendu parler des cotylédons, et pourtant on en a tous vu un jour ! Mais il est important de savoir les reconnaître pour ne pas faire d’erreur quand on repique des plants. Je vous explique pourquoi dans cet article…

Aujourd’hui, nous allons apprendre à reconnaître les cotylédons. Qu’est-ce que c’est ? Et à quoi ça sert ?

Déjà, vous allez voir, ça va avoir des implications très intéressantes sur la plante adulte, que perso je trouve bluffantes. Mais surtout, ça permet de ne pas faire d’erreur quand on vous donne des instructions de repiquage, à quel stade repiquer la plante, comment compter les feuilles.

 

Les cotylédons, ce sont les feuilles primordiales, déjà présentes dans la graine avant même qu’elle ne germe. Ils contiennent les premières réserves d’énergie pour la plantule. Ils sont très pâles quand ils sortent, puis deviennent rapidement verts pour “faire” de la photosynthèse et emmagasiner davantage d’énergie.

Ce qui va nous aider à les reconnaître :

  • Ce sont les premières “feuilles” à sortir.
  • Mais surtout ils ont une forme très différente de celle des vraies feuilles, souvent beaucoup plus simple (regardez la vidéo pour quelques exemples).

Et selon les plantes il y en aura toujours soit 1 soit 2.

Les plantes dicotylédones, ou dicots :

  • possèdent 2 cotylédons
  • ont des feuilles avec des nervures ramifiées
  • ont des fleurs avec un multiple de 4 ou 5 pétales

Les plantes monocotylédones, ou monocots :

  • possèdent un seul cotylédon
  • ont des feuilles avec des nervures parallèles dans le sens de la longueur de la feuille (par exemple l’herbe, ou les alliacées comme le poireau, l’oignon, la ciboulette…)
  • ont des fleurs avec un multiple de 3 pétales (3, 6, 9…)

On notera à part les conifères qui possèdent selon les espèces de 2 à plus de 24 cotylédons !
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on ne les compte pas quand on dit “repiquer au stade 2/3/4 feuilles”. “Au stade 4 feuilles”, ça veut dire 4 vraies feuilles, sans compter les cotylédons.

7 réponses
    • Didier
      Didier dit :

      Bonjour Gerome, non pas besoin du tout.
      Cela dit, s’ils sont déjà tout jaunes et secs, ils ne serviront plus à la plante, et tu peux donc les enlever, mais l’intérêt est surtout esthétique.
      (allez, ça peut aussi aider à limiter les attaques de maladies cryptogamiques (champignons))

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  1. […] des antennes et des extrémités des pattes de couleur rousse. Adulte, elle se nourrit des  cotylédons et des jeunes feuilles. Plus les plantes sont jeunes, plus dangereuses sont les attaques. Le stade […]

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